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Hélène Frédérick |
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« Lorsque l’on doit passer l’essentiel de son temps à redresser la langue pour la remettre dans le droit chemin, à en gommer les fantaisies perçues comme des maladresses, que deviennent la poésie, l’inactuel, l’imagination nécessaires à la création ? »
Composé de portraits, de souvenirs et de notes prises sur le vif, Lézardes se donne à lire comme une enquête poétique sur un métier de l’ombre. L’autrice y explore de façon oblique l’univers si singulier des correcteurs, à la recherche des traces laissées par quelques figures de passeurs autodidactes et libertaires. De chapitre en chapitre, elle tresse l’intime avec le collectif.
After three novels, Hélène Frédérick chose to step away from fiction to turn her attention to an investigation into the world of copy editors, drawing on her own experience at a magazine. The book's originality lies in the writer's personal involvement in learning the craft on the job, and her ability to transform her practical discoveries into literature's raw material.
At the roots of the narrative is a tribute the author's father — a self-taught electro-mechanic — who, from an early age, instilled in her the love of tinkering with faulty engine parts, much like one hunts for errors in a text. The book is in keeping with the current wave of documentary non-fiction, while quietly nurturing hidden spaces of desire and poetry. |
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« Entre rigueur et rugosité, Hélène Frédérick compose avec tendresse et sagacité cet hommage à celles et ceux dont la réussite consiste à faire passer les journalistes et écrivains pour d'infaillibles maîtres de la langue, et que toutes les IA du monde ne remplaceront jamais. » - L'Humanité |
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