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Constantin Alexandrakis |
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Peu après la naissance de sa fille, « le Père » se voit rattrapé par des souvenirs d’attouchements subis dans l’enfance. Pour conjurer sa peur de la répétition, il ambitionne de cartographier le « Grand Continent des Violences Sexuelles ». Cette traversée périlleuse, entre farce et cauchemar, durera six ans.
Dans un Danemark imaginaire, Constantin Alexandrakis sonde d’une façon iconoclaste un ressenti masculin face aux « abus de position dominante », sans se laisser réduire à un point de vue victimaire.
« Avoir le courage d’aller dans ce sens-là, du côté où il n’y a pas d’éclairage, du côté où on n’a pas trop envie de vous accompagner, qui peut l’avoir ? Qui peut l’avoir sinon les inconscients, les fous, les poètes, les braves. Puisqu’il s’agit de cela, braver, affronter les démons. Ceux du dehors et ceux du dedans. »
Préface de Neige Sinno
Shortly after the birth of his daughter, “The Father” is caught up in memories of molestation in his childhood. To ward off his fear of repetition, he sets out to map the “Great Continent of Sexual Violence”. This perilous journey, halfway between farce and nightmare, will last six years. In an imaginary Denmark, Constantin Alexandrakis casts an iconoclastic light on how men feel about the “abuse of a dominant position”, without allowing himself to be reduced to a victim.
“Who has the courage to head in that direction, where there is no light, where people are no willing to walk with you? Who has it, but the unconscious, the crazies, the poets, the brave. Since that's what it's all about, to be brave and to confront demons. Those on the outside and those on the inside.”
Neige Sinno
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