Paru le 7 Janv. 2016
ISBN 978.2.07.017801.8
240 pages
19.50 euros
 
  Danse de la vie brève
 
   
DU MÊME AUTEUR
AUX ÉDITIONS VERTICALES


Introduction à tout autre chose
Les formes d'un soupir
  Hubert Antoine
 

Prix Rossel 2016



« Je regarde ce clochard étalé au centre de la pièce. Son sommeil lui donne un air de bâton. J’ai l’impression qu’il se changerait en poussière si je le fixais trop longtemps. Le soleil et la terreur ont dû le momifier. Tout son être pue à des kilomètres à la ronde ou peut-être est-ce l’odeur même des kilomètres quand on les prend de face. L’odeur de la fuite, l’odeur de l’épuisement. Le peu qu’il m’a raconté de son histoire ressemble à un jeu de cache-cache avec le vent. »

C’est à travers son journal intime que nous découvrons Melitza, une jeune Mexicaine de vingt-trois ans. Trois carnets posthumes datant de 2006 – retrouvés et commentés par son père – retracent sa cavale avec Evo, un « bel indigent » au charme énigmatique. Ensemble, ils partageront tout : expérience hallucinogène, barbarie policière, amour fou et insurrection populaire. Dans ce premier roman, qui doit autant au goût de l’aventure qu’à une écriture aux images décalées, chaque événement, du plus sensuel au plus tragique, y possède son pas de danse.



Having found his daughter Melitza’s diary, her father has added a commentary of his own which, alongside the 23 year old’s entries, the reader can discover here. The journal, comprised of three posthumous notebooks, dates from 2006. Within its pages, Melitza recounts her wild romance with Evo, a “handsome pauper of enigmatic charm”. Together they shared everything – hallucinogenic experiences, the brutality of the police, the unfolding of a popular uprising and a mad love.
As remarkable in its taste for adventure as it is in its jarring images, this novel embraces the checkered destiny of a defiant young woman who has been physically battered by the endemic violence that has overwhelmed Mexico for the last fifty years.

“This is how a Belgian poet becomes a Latin American writer.”
(L’Humanité)
“An abundant and luxuriant book.”
(Le Figaro Littéraire)